Mon fil info

1/ Appel hors-cadre. Les besoins de l’appelant ne correspondent pas à mon rôle d’écoutant.
2/ Les besoins de l’appelant correspondent à mon rôle d’écoutant et l’appel a répondu à ses besoins.
3/ Les besoins de l’appelant correspondent en partie à mon rôle d’écoutant, l’appel a partiellement répondu à ses besoins.
4/ Les besoins de l’appelant dépassent mon rôle d’écoutant, mais d’autres services de l’association peuvent peut-être y répondre.
5/ La situation de l’aidant est trop complexe et/ou dépasse le champ d’actions de l’association.

Actuellement, l’association interroge les aidants qui appellent la ligne d’écoute. A chaque fin d’appel, nous vous invitons donc à les orienter vers un questionnaire à remplir. Il se trouve sur le site internet d’Avec Nos Proches. Les résultats sont anonymes et nous permettront de mieux faire connaître la ligne d’écoute. Les aidants et anciens aidants peuvent compléter le questionnaire. Nous avons besoin de vous, car la ligne étant anonyme, nous ne pouvons pas écrire directement aux aidants.

Les retours de cette enquête vous seront communiqués en fin d’année.

Merci pour votre contribution !

Voici les chiffres de l’activité sur la ligne d’écoute pour la semaine du 2 au 8 septembre 2024

• 168 appels reçus
• 70 appelants uniques
• 47 % d’appels décrochés

Cette dame d’une trentaine d’années habite Paris dans un appartement qui appartient à ses parents. Elle a été aidante de sa mère lors de sa dépression et de problèmes cardiaques. Elle rend des visites à sa grand-mère en EHPAD. Elle vit seule, est actuellement sans emploi. Elle est sujette à des montées d’angoisse, se questionne sur son avenir.
Nous avons fait un point avec elle il y a quelques mois sur son usage de la ligne d’écoute en raison d’appels très fréquents; elle s’était engagée à modérer la fréquence de ses appels. Malheureusement elle ne se tient plus à son engagement.

Vous pouvez lui mentionner la possibilité de se tourner vers le dispositif Mon soutien psy (séances d’accompagnement psychologique prises en charge par l’État)

Cette appelante appelle la ligne depuis plusieurs mois, avec des numéros de téléphone différents et avec différents pseudonymes. Dans ses appels, elle commence souvent par dire que c’est sa psychologue qui lui conseille d’appeler notre ligne. Puis, lorsque la conversation avance, elle fait référence au sexe et à une relation incestueuse avec son fils dont elle dit qu’il est en situation de handicap (pas toujours le même handicap selon les appels). Certaines fois, ses propos deviennent particulièrement crus.

Ses propos, hors du cadre de notre ligne, ont mis plusieurs de nos bénévoles en inconfort, avec le sentiment d’avoir été manipulés dans l’échange. Le numéro de cette appelante a donc été bloqué à plusieurs reprises mais elle en change.

Puis prévenez votre référente et n’hésitez pas à débriefer ensemble de cet appel.

V. est aidante de sa sœur qui a un trouble de la personnalité border line avec un risque suicidaire. V. est elle-même fragile, avec beaucoup d’angoisse ; elle appelle la ligne fréquemment depuis le mois d’avril. Elle aurait lancé, selon ses dires, une procédure contre le corps médical suite à la sortie d’hospitalisation de sa sœur (sortie à laquelle V. était opposée).

Suite à ses appels et à un signalement dans le fil info, V. a eu un échange avec un membre de notre équipe pour aborder son usage de la ligne. Elle a mal vécu cet échange et a exprimé de la colère contre notre association

Si vous pensez avoir cette aidante au téléphone, il n’est pas nécessaire de l’orienter vers notre chargée d’information ou notre psychologue ni de lui demander à nouveau de contacter Maëlle ou Till. Attachez-vous à rester dans l’écoute et informez-nous à l’adresse suivante coordination.ecoute@avecnosproches.com en précisant si possible le contenu de votre échange.

T. est aidante de son compagnon sous l’emprise d’addictions (drogue, alcool). Leur relation traverse de forts moments de tension qui amènent T. à solliciter notre ligne d’écoute de façon beaucoup plus fréquente ces dernières semaines. La relation de T. avec les parents de son compagnon, apparemment dans le déni de l’addiction de leur fils, est également compliquée.

V. a été aidante de ses deux parents pendant de nombreuses années. Sa mère est décédée en avril, son père vient de mourir (à la mi-juillet) et elle a exprimé des inquiétudes concernant la relation avec sa fratrie, notamment autour de la succession.

Son nombre d’appels sur notre ligne n’a cessé d’augmenter ces dernières semaines avec une durée de conversation importante à la clé, nous faisant craindre une dépendance à la ligne désormais. Si vous l’avez en ligne, merci de lui transmettre ce message : nous l’invitons vivement à appeler al coordinatrice ou le coordinateur de la ligne pour faire un point sur son usage de la ligne.

Par ailleurs s’agissant de ses inquiétudes relatives à la succession de son père, vous pouvez lui suggérer de s’adresser à la maison de la justice et des droits. Enfin vous pouvez lui proposer de participer à un atelier dédié aux anciens aidants : https://www.avecnosproches.com/etre-aidant-et-apres/

Cette aidante de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer appelle régulièrement notre ligne. Sa mère est semble-t-il accueillie dans un établissement spécialisé et sa fille s’inquiète de sa santé qui se dégrade et du fait qu’elle ne se nourrisse pas suffisamment. Cette aidante a mal réagi à une question d’une de nos bénévoles lui demandant si elle bénéficiait du soutien de professionnels (notre bénévole voulant évaluer avec cette question l’utilité d’une proposition d’orientation vers notre psychologue). L’aidante s’est montrée agressive puis a fini par raccrocher au bout de plusieurs minutes d’échange après cette question.

Si vous l’avez au téléphone, prenez le temps d’évaluer l’intérêt de lui suggérer une orientation (pour autant, ne vous en abstenez pas si cela vous semble utile). Si elle réagit mal ou se montre agressive, dites-lui que vous allez mettre fin à la conversation et renvoyez-la vers la coordinatrice ou le coordinateur de la ligne.