Qu’est-ce que l’écoute ?
En groupe comme en individuel, l’écoute offre un espace de parole bienveillant.
La personne écoutée peut s’exprimer sans barrières. Elle peut partager ses doutes, ses problèmes, ses questions… Sans crainte d’être jugée.
Celui qui l’écoute lui accorde toute son attention. Il a le temps. Il aide la personne à mettre des mots sur ce qu’elle vit, à y voir plus clair. Parfois, il pose des questions ou propose des pistes de réflexion.
L’écoute d’un bénévole n’est pas comme l’écoute d’un ami. L’écoute bénévole est complètement neutre et confidentielle. On peut tout dire, sans risquer de plomber la personne ou de la lasser.
Que permet l’écoute ?
L’écoute permet…
- de se décharger d’un poids, de libérer des émotions
- de se sentir compris et moins seul
- de prendre du recul sur une situation compliquée ou douloureuse
- d’avancer dans ses réflexions
Pour un aidant, l’écoute peut aider à :
- mieux vivre son rôle d’aidant
- apporter un meilleur soutien au proche aidé
- prendre soin de soi
- envisager certains changements pour améliorer son quotidien
L’écoute entre aidants
Sur la ligne d’écoute, les bénévoles sont d’anciens aidants.
Ils ont eux-mêmes vécu l’accompagnement d’un proche fragilisé. Cette expérience les rend plus empathiques. Ils comprennent plus facilement ce que vivent les aidants car ils sont passés par là.
En atelier, plusieurs aidants échangent entre eux. Ils traversent les mêmes difficultés, ils vivent des situations similaires. Ils peuvent donc échanger des astuces, s’encourager, se rassurer mutuellement. A chaque atelier, un ancien aidant participe aux échanges pour soutenir les aidants et apporter son propre regard.
De quoi peut-on parler ?
Les aidants qui nous appellent abordent de nombreux sujets différents.
Par exemple :
- la difficulté d’accepter la maladie ou le handicap d’un proche
- comment accompagner son proche au mieux ?
- les craintes pour l’avenir, la peur de la mort…
- comment ne pas s’oublier ? Comment ne pas s’épuiser ?
- les problèmes relationnels
- le sentiment de culpabilité (“je ne suis pas à la hauteur”, “je n’ai plus envie d’aider”…)
- le sentiment d’injustice et de colère…
- les problèmes pratiques : manque de temps, de relais, difficultés financières…