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Vincent Valinducq : « Souvent quand on est aidant, la raison de vivre, c’est la personne qu’on aide »

Interview
17 octobre 2023

photo de vincent valinducq auteur livre sur les aidants Vincent Valinducq © Astrid di Crollalanza

Au téléphone, la voix est posée, chaleureuse. Vincent Valinducq a accepté de répondre à nos questions, 3 jours après la Journée nationale des aidants, le vendredi 6 octobre. Médecin généraliste et chroniqueur santé sur France 2, il témoigne dans son livre « Je suis devenu le parent de mes parents ». Pendant 14 ans, il a accompagné sa mère Nadine, atteinte d’une maladie proche d’Alzheimer.

 

 

Vous avez terminé l’écriture de votre livre le 9 juin 2023, un an après le décès de votre père. Quand en avez-vous démarré la rédaction ? L’écriture semble avoir été assez rapide ?

Oui, tout s’est passé assez vite. J’ai commencé la rédaction en février 2023. J’avais en tête la date du décès de mon père, le 9 juin. J’ai rendu le manuscrit fin juin. Parfois, je me dis que c’est rapide, mais j’avais 14 années de gestation. Je n’ai pris aucune note, mais il y a des choses qui m’ont beaucoup marqué. J’ai balancé les mots sur le papier de manière fluide.

Votre écriture est assez précise. On sent la gestation. Au début de l’ouvrage, vous dîtes d’ailleurs que vous voudriez écrire, mais que vous n’en avez pas le temps.

(Il marque une pause.) Quand mes parents étaient encore là, surtout ma maman, je pense que j’aurais eu l’impression de faire une infidélité à ma mère. De mener un combat auprès d’elle et de mener un combat pour les aidants, je n’aurais pas pu. C’était tellement une charge importante et puis… elle était encore avec nous. J’ai voulu attendre que ça s’arrête, qu’ils disparaissent pour pouvoir me lancer dans l’écriture du livre.

En quoi écrire le livre vous a-t-il aidé dans le deuil de vos parents ?

(Il hésite) Je pense que ça doit aider. Après, comme je le dis dans le livre, j’ai vu une psychologue, Églantine. Je lui ai demandé si j’avais un intérêt à écrire ce livre. Elle m’a dit qu’on avait déjà fait 90 % du travail. Les 10 % restants, on y arriverait sans l’écriture. Seulement, avec le livre, ça me permettrait d’aller plus vite dans la reconstruction. C’est aussi un bel hommage que j’ai voulu rendre à mes parents, une trace écrite de leur passage. Aujourd’hui, quand j’entends des articles du Monde, du Parisien qui disent les prénoms de Denis et de Nadine…c’est étrange. Donc oui, ça doit aider au deuil sans doute.

Y a-t-il eu des passages plus faciles ou difficiles à écrire dans le récit ?

Ce qui a été facile pour moi, c’était la toute première partie du livre où la maladie n’est pas là. L’enfance, les anecdotes, le modèle familial, l’amour… j’étais ravi d’écrire cette partie-là.

À l’inverse, le décès de mes parents, c’est ce que j’ai retardé le plus. J’avais l’impression d’y assister une deuxième fois. J’avais les larmes aux yeux en écrivant cette fin. Et pourtant, je ne me suis pas attardé. Pour moi, on est sur un travail de deuil, c’est un autre sujet. C’est vraiment un livre sur les aidants. C’est pour ça que, sur une page, une page et demie, on apprend que ma mère décède et mon père juste après. Je voulais garder une forme de pudeur sur tout ça, des choses rien que pour mon frère et moi. Cette partie a été douloureuse à écrire.

Douloureuse, mais bénéfique au bout du compte ?

Oui, je n’ai aucun doute là-dessus. Bénéfique parce que tout est arrivé tellement vite : ma mère au mois d’avril, mon père en juin. Vous avez un cerveau qui ne sait même plus à quel deuil vous devez penser en premier. Je pleure qui ? Ma maman ou mon papa ? Ou les deux en même temps ?

Aujourd’hui, j’y vois un peu plus clair. Ce livre m’a permis d’imprimer ou de réimprimer des instants sur le papier, des moments précis. Bien sûr que ça m’a accompagné dans ce que je suis en train de vivre. Je pense que le deuil est encore présent. C’est encore tout frais, c’était l’année dernière… on va parler au présent, ça m’aide dans mon travail de deuil.

Maintenant, ce qui est assez troublant, c’est de multiplier les interviews. Reparler de mes parents, de cette histoire. J’ai l’impression d’avoir été seul pendant 14 ans avec mon frère dans cette maison et aujourd’hui, je ne suis plus seul. Enfin, je peux porter une voix, enfin je peux crier, enfin je peux m’exprimer sur ce qu’il y avait dans cette maison et tout ce qu’on a ressenti. C’est assez contrastant.

D’autant plus que cette histoire est récente ?

C’est aussi ce qui fait la force de cet ouvrage. On n’est pas sur une histoire d’il y a 5 ans. C’était l’année dernière.

Il y a beaucoup de traits d’humour dans votre livre. Une volonté de votre part ou c’est naturel ?

C’est venu naturellement, c’est un peu ma personnalité. En fait, il y a plusieurs choses. Je ne voulais pas que ce livre soit « pathos ». C’est un sujet difficile alors j’ai voulu le raconter, l’aborder avec un peu de pudeur aussi. Ne pas tomber dans le détail sordide et trash. Je n’avais pas envie de montrer que mon frère et moi avions été des super héros et supporté des choses horribles. On a supporté des choses compliquées, mais je ne voulais pas d’infos qui touchent à la dignité de mes parents.

Pendant ces années, j’ai fait quelques notes d’humour. Je faisais sourire ma maman ou même mon père. J’avais envie d’apporter à la lecture de certains passages, un petit rictus, de l’oxygène, pour ne pas que ce soit trop plombant. Je pense que j’aurais pu faire des blagues à toutes les pages (rires), mais ce n’était pas l’objet du livre. Ça a été vraiment spontané. Avec le recul, je me dis : heureusement que je me suis autorisé ces petits sourires. Ils rajoutent un peu de complicité.

J’avais envie qu’on sente qu’il y avait de l’amour dans cette famille, un peu de lumière et d’espoir aussi, même si vous vivez des choses atroces. On peut parcourir la maladie et avoir des notes d’humour. Pas tous les jours, on ne va pas se mentir. Mais je ne pense pas que c’était incompatible. J’étais content que les Éditions Stock me laissent mes petites blagues.

 

« J’avais envie qu’on sente qu’il y avait de l’amour dans cette famille, un peu de lumière et d’espoir aussi, même si vous vivez des choses atroces ».

 

Quel a été le plus beau retour sur votre livre ? Par exemple, comment votre frère a-t-il perçu votre témoignage ? L’a-t-il lu ?

Je craignais d’écrire. J’avais déjà rédigé sur la santé et la médecine, mais là, c’était très personnel. Donc, quand j’ai envoyé les 20 premières pages à Paloma, mon éditrice, je flippais. Elle m’a envoyé des vocaux Whatsapp : « j’ai trouvé ça génial », « c’est drôle et à la fois on est touché », « tu nous emmènes avec toi ». Voilà. Au fur et à mesure, je lui envoyais les passages que j’écrivais. Et à chaque fois, elle me disait que c’était bien. Pour la première fois, j’avais l’impression de rendre une copie sans qu’on me reprenne.

Donc le premier super retour, c’est Paloma, votre éditrice ?

Le premier super retour, c’est Paloma. Je l’ai fait lire également à mon frère, même si j’avais l’approbation d’écriture. Je savais aussi que mon père m’aurait approuvé. On avait abordé le sujet quand il était encore avec nous. Mon père était à fond derrière moi.

Avec mon frère, nous étions 2 aidants. Sans lui, je n’aurais jamais pu faire tout ça, c’est une certitude. Je lui ai fait lire le livre, car je voulais avoir son avis. Qu’il me dise s’il fallait que je retire ou que je rajoute quelque chose. En fait, non, il a trouvé le livre super. Il a été ému, il l’a lu très rapidement. Je sais qu’il a été triste à la fin. Il m’a dit : « je connaissais la fin de l’histoire, mais j’aurais voulu que tu écrives une autre fin ». Je pense qu’il s’attendait à ce que mes parents soient toujours vivants. C’est bizarre cette sensation. Mais il est très fier, il partage sur tous ses réseaux sociaux.

Donc j’ai adoré le regard de Paloma, mon éditrice et celui de mon frère, qui m’a validé et a trouvé le livre très beau.

Avez-vous rencontré et échangé avec d’autres jeunes aidants ? Que leur avez-vous apporté ? Que vous ont-ils apporté ?

Pendant que j’étais aidant, je n’en ai jamais rencontré à titre personnel. Il m’est arrivé de voir des jeunes aidants au cabinet médical, mais de manière assez ponctuelle.

En revanche, depuis la parution du livre, j’ai beaucoup de témoignages sur Instagram, Facebook… de jeunes aidants qui me disent : « moi aussi j’accompagne ma maman qui a une maladie d’Alzheimer, Parkinson, une sclérose en plaques… » Je réponds à tout le monde, j’essaye de développer avec eux. Je vois qu’on traverse tous les mêmes émotions.

Je suis assez surpris. J’avais peur de la sortie de ce livre ! C’est tellement personnel. On m’a dit : « Mais Vincent on n’ira pas te juger ni te critiquer ». On a envie que ça touche un peu, que ça réveille, que ça éveille les consciences sur la situation d’aidant. J’avais très peur, mais le nombre incroyable de témoignages d’aidants… j’ai senti qu’il se passait quelque chose autour du livre. Ce n’est pas une thématique régulièrement abordée. Donc je suis content. C’est touchant de voir des gens qui partagent ce qu’ils vivent ou qui vous disent : « ce livre, ce sont des choses que je n’ai pas eu le courage d’écrire ».

Oui, cela demande certainement du courage ?

Moi je ne m’en rends pas compte. Je ne suis pas en train de me dire que je suis courageux. Des gens m’ont dit souvent : « vous avez mis des mots sur ce que j’ai ressenti » et « j’aurais pu écrire, mais je n’ai pas réussi à le faire ».

Je l’ai fait de manière… voilà, il fallait que ça sorte, que ce soit écrit rapidement. Je n’aurais pas pu faire le livre 5 ans plus tard. Je trouve ce retour génial : cette histoire, d’autres peuvent se l’approprier et peut-être se sentir un peu moins seuls.

Au-delà du témoignage, ce qui m’intéressait, c’était de partager. Faire un récit juste pour raconter ma vie, je n’en avais pas envie. En revanche, donner des conseils administratifs, psychologiques et déculpabiliser des sentiments, c’était la clé, la motivation pour écrire ce livre.

 

« Faire un récit juste pour raconter ma vie, je n’en avais pas envie ».

 

On retrouve ces conseils au fil du récit. C’est très différent d’un guide pratique ?

Oui. Quand, dans une page, je dis : « il faut aller à la MDPH (NDLR, Maison Départementale des Personnes Handicapées), au CCAS (NDLR Centre Communal d’Action Sociale)… » C’est une info pratique, mais cela permet aussi de faire respirer le lecteur.

On s’est posé la question sur la façon d’intégrer des conseils dans le livre. J’ai fait à ma sauce, je les ai intégrés dans l’écriture. Ça a fonctionné. Par exemple, quand j’explique ma consultation chez la psychologue, je mets un peu de côté mes parents et la situation délicate, c’est une respiration dans le livre.

En tant que médecin généraliste, comment mettez-vous votre expérience personnelle à profit quand vous recevez des aidants ?

Maintenant, quand je reçois un aidant et un aidé, je vais m’intéresser à l’aidant et lui demander : « comment vous, vous allez ? », « Comment va votre sommeil ? »

Et surtout, je lui demande de revenir seul, pour que je m’occupe uniquement de lui. Car quand ils viennent à 2, l’aidant parle pour l’aidé, il décrit tout par cœur. C’est génial et indispensable pour le médecin. Mais l’aidant met aussi souvent sa santé de côté. Donc maintenant, je lui demande toujours de revenir pour qu’on échange et voir comment lui, il va.

Est-ce que l’aidant revient vous voir ?

Il arrive à le faire, parce que parfois on fixe un rendez-vous en fin de consultation. Je lui demande : « quand est-ce qu’on se revoit ? » Il ne faut pas le laisser partir dans la nature sinon on est vite débordé. Je n’impose rien. Mais je veux faire prendre conscience à l’aidant que sa santé est primordiale. Il ne doit pas la mettre de côté s’il veut bien prendre en charge un aidé. Et que ce qu’il pense être normal et naturel, en fait, il est au-delà de ça.

 

« Je veux faire prendre conscience à l’aidant que sa santé est primordiale ».

 

Dans votre livre, vous évoquez deux parades à l’isolement : « exprimer ses besoins, ses doutes et ses peurs » à votre entourage et consulter un professionnel. Que pensez-vous de l’action d’Avec Nos Proches, de se confier dans l’anonymat à un ancien aidant ?

Je ne l’ai jamais fait. C’est une solution parmi d’autres. Souvent quand on est aidant—c’est ce que je ressentais au début — on n’a pas envie d’embêter les autres : on a tous nos problèmes.

Je n’avais pas du tout envie de me confier à mes propres amis. J’ai pris du temps à apprendre, avant de dire à mes potes : « j’ai un gros souci. Je me sens triste, je me sens seul. Je traverse quelque chose de difficile. »

Donc je trouve ça génial. Il y a des personnes à l’autre bout du fil qui ne vont pas vous juger. Ils peuvent vous apporter des solutions ou juste une petite phrase qui peut vous réconforter. C’est un plus non négligeable de se confier à quelqu’un qui a traversé les mêmes choses que vous.

 

« Souvent quand on est aidant, on n’a pas envie d’embêter les autres ».

 

Après ces 14 années de votre jeunesse à aider vos parents, quel est votre rapport au temps aujourd’hui ? Constatez-vous encore un décalage avec d’autres personnes de votre âge ?

Aujourd’hui, j’ai l’impression de reprendre ma vie mise entre parenthèses. En tant que médecin, je sais qu’il y a la vie, la naissance et la mort. Néanmoins, j’ai l’impression d’en avoir plus conscience avec le décès de mes deux parents. J’ai perdu le toit au-dessus de ma tête. J’ai aussi l’impression d’être le prochain sur la liste. Il y a une notion d’immédiateté : si j’ai des choses à faire, c’est maintenant qu’il faut que je les fasse.

Pendant 14 ans, je n’ai pas eu de légèreté. Quand je voyais mes amis me raconter leurs soirées et leurs vacances… c’était cool, mais je ne ressentais pas un bonheur immense pour eux. 14 ans comme ça, ça laisse des traces. C’est un peu dur de retomber dans un truc léger, sans réfléchir, de lâcher prise. J’avais du mal à aller au cinéma ou à sortir en soirée. Il fallait toujours que je garde le contrôle au cas où il fallait que rentre au Havre en dernière minute. Ça pèse.

Et aujourd’hui… je n’ai plus ce symptôme d’hypervigilance quand on est aidant, où l’on surveille toujours son téléphone. Même si j’ai des réflexes la nuit, de temps en temps, j’appuie pour voir si je n’ai pas loupé un appel. Je commence tout doucement à retrouver un sommeil normal, avant je ne dormais plus.

(Il soupire) Je pense que j’ai loupé une jeunesse entre 25 et 40 ans, une jeunesse où l’on fait plein de conneries (il rit), où l’on ne réfléchit pas du tout à l’avenir. Là, je suis passé à côté. Même les réseaux sociaux : je commence seulement à m’y mettre. Quand je regarde autour, je ne sais pas, je me dis que mes priorités sont peut-être différentes. Mais après, je ne suis pas quelqu’un d’ennuyeux ! J’aime bien regarder de la merde à la télé ! (rires)

Je ne regarde plus mon téléphone ni ma montre. Je planifie des vacances. Avant, je ne pouvais pas, j’avais peur qu’il faille annuler. Là, je commence de nouveau à planifier, à me dire que peut-être ce soir, je vais pouvoir sortir. Ce sont de petites avancées.

Vous parlez de « l’après » à l’aidance. À votre avis, comment gérer cet « après » ? Que diriez-vous à un (ancien) aidant ?

Je lui dirais de ne pas s’isoler. Quand on est aidant, on a souvent envie de s’isoler et de tout plaquer. J’ai eu envie de le faire. J’ai failli quitter Paris et mes amis, tout le monde. Ça aurait été une grave erreur.

Ne pas s’isoler, ça permet de raccrocher les wagons, de revenir. Par exemple, je reprends un semblant de vie parce que j’ai toujours gardé un lien avec le travail, la télévision, mes amis, Paris… J’étais un peu intérimaire, là j’ai l’impression de reprendre à temps plein ma vie que j’avais mise au ralenti.

Je sais que c’est extrêmement dur de ne pas s’isoler, mais il faut maintenir un lien avec ses amis et le milieu professionnel. Je pense que c’est l’une des meilleures façons de préparer la suite. L’aide psy aussi.

Maintenant quand on perd ses parents… c’est perdre une partie de soi, c’est vos souvenirs d’enfance. C’est mon anniversaire la semaine prochaine et bien sûr, ça va me manquer de ne pas avoir un appel de papa ou de maman. Ce sont des choses difficiles à gérer dans l’après. De ne pas avoir, ne serait-ce que le nom qui s’affiche sur le téléphone, ça c’est dur. Et puis les deux quoi… (un moment de silence).

Souvent, quand on est aidant, la raison de vivre, c’est la personne qu’on aide. Et une fois qu’elle s’en va, il ne faut pas vous retrouver avec plus rien entre les mains. Il faut réapprendre à vivre, réapprendre à aimer, réapprendre à avoir de la légèreté et ce n’est pas simple. Mais c’est possible.

 

« Il faut maintenir un lien avec ses amis et le milieu professionnel. Je pense que c’est l’une des meilleures façons de préparer la suite ».

 

Donc ne pas repartir de zéro ? Car si l’on a tout lâché, on agrandit un vide déjà immense ?

Oui, c’est ça. Ce qui est compliqué à combler, c’est le manque. Au début, c’est le manque, énorme. Tout ce que j’ai détesté : donner à manger à la petite cuillère… j’ai détesté faire ça et ce sont des choses qui manquent après. Donc il faut pouvoir vous réinvestir dans autre chose. Aujourd’hui, je ne vois plus ma psy, j’ai fini mon travail. Je continue les cours de chant parce que c’est du plaisir…

Je voulais vous poser la question, je n’ai pas osé… 

Oui, j’ai continué les cours de chant, ça me fait du bien. Maintenant, je l’aborde plus en tant que plaisir alors qu’avant, c’était plutôt une soupape pour larguer des choses. La notion de plaisir est importante. Avant je n’en avais pas. Il fallait que ce soit efficace. Aujourd’hui, je redécouvre. J’aime bien aller dans un bon resto ou apprendre à manger, à bien bouger. Tout ce que je faisais avant de manière très speed, j’essaye maintenant de prendre plus de temps. Donc, ne surtout pas se couper. Pour pouvoir reprendre une vie mise entre parenthèses.

 

« Tout ce que je faisais avant de manière très speed, j’essaye maintenant de prendre plus de temps ».

Interview réalisée par Coraly Bezard

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Coraly Bezard Rédactrice web bénévole

Passionnée d’écriture digitale, Coraly rédige sur des thématiques variées en tant que freelance. Son histoire personnelle la rend sensible à la cause des aidants, à la maladie et au handicap.